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MokiDoki!!!

12 avril 2008

Le Stübli - Salon de thé

Comme son nom si mélodieux l'indique, c'est du côté de l'Allemagne qu'on va, aujourd'hui. Bon, l'Allemagne dans le 17ème arrondissement, mais c'est déjà pas mal. Qui plus est, le Stübli est située dans la fort appétissante rue Poncelet, entre primeurs, traiteurs et autres pâtisseries, et en passant aux bonnes heures, en plein milieu du marché Poncelet. Le Stübli 11, Rue Poncelet 75017 Paris Métro Ternes Tel : 01 42 27 81 86 Le Stübli, donc, est une pâtisserie et un salon de thé (où on peut aussi déjeuner ou prendre un brunch, mais on a pas testé le salé, il était 17h). Au rez-de-chaussée, la boutique, un espèce d'eldorado de la pâtisserie allemande et autrichienne, des gâteaux présentés partout, on se sent un ptit peu comme Hansel et Gretel devant la maison en pain d'épices. Sauf qu'on est à quelques mètres de l'avenue des Ternes, et par transitivité, à quelques dizaines de mètres de l'Arc de Triomphe. Mais comme on veut se poser (même si on retient l'idée d'un Forêt Noire - un vrai, s'entend - entier à emporter, plus original que la mousse 3 chocolats du pâtissier du coin quand on dit à des potes qu'on amène le dessert), on monte (via un escalier en colimaçon ma foi fort peu rassurant, en bois rutilant mais aux marches hautes et étroites) direction le salon de thé. Là, petite anecdote intéressante. La salle est petite. Près des fenêtres, une banquette sur toute la longueur et deux tables dites "à partager", comprenez, si vous êtes deux et qu'il y a du monde qui arrive, attendez-vous à partager votre table avec les 2 suivants. Pourquoi pas, c'est plutôt convivial, et vu la déco un peu kitsch mais accueillante (à vrai dire on imaginerait pas une déco bavaroise autrement) c'est dans l'ambiance. Oui mais voilà. On est 3, ils veulent nous mettre à une table où un couple de quincagénaires râleurs a pas l'air d'apprécier qu'on soit 3 et pas 2. Ba voui, vous rendez compte, on va être vachement serrés... ils font un scandale, et qu'est-ce qu'on est mal servi ici, dommage que l'accueil soit déplorable, les pâtisseries sont bonnes, et au final, ils s'en vont en râlant. Pendant ce temps, la famille à côté, charmante et plus discrète, était déjà partie pour nous laisser la place. Au final, nous on s'en foutait d'avoir 10 cm² de table chacun, on se retrouver avec deux tables libres. Cool. Bref, sur cette anecdote sur la simplicité variable des divers clients du Stübli, la carte. Des gâteaux à ne plus savoir quoi choisir, une choix de thés un peu décevants (mais des Kusmi Tea, ma foi fort bons), un chocolat chaud paraît-il fabuleux. On commande un gâteau au fromage blanc, une tarte pavot/griottes et une Linzertorte (tarte à la confiture de framboises), et trois thés. Chacun sa petite théière d'eau chaude, son sachet (ouais, un sachet, mais pas façon Lipton Yellow...), sa tasse, sucre, lait, et petit biscuit pour aller avec. Le gâteau au fromage blanc est à tomber (mon avis ne compte qu'à moitié, je suis une folle de cheese-cakes), les griottes de la tarte au pavot sont fabuleuses et recouvrent une couche de garniture au pavot pas mal du tout, et la Linzertorte est aussi bonne que celle de ma grand-mère (et c'est pas peu dire), quoiqu'assez "grossière" dans la présentation: fond de tarte très épais, lanières de pâte sur le dessus de la tarte idem. Ça fait un peu plus gigantesque sablé à la confiture que tarte, mais le goût y est. Et comme j'y connais rien en pâtisserie germanique, ça se trouve c'est comme ça que ça doit être. J'aurais bien testé aussi les classiques des classiques, autrement dit le Forêt Noire (gâteau au chocolat, griottes et crème fouettée) et le strudel aux pommes, mais point de vue calories et appétit, ça faisait trop, vraiment. Faudra y retourner. Et une autre fois pour essayer le salé. D'autant que les gâteaux sont bons, et ça nous est revenu à environ 10€ chacun pour un goûter douillet, loin de la pluie qui tombait dehors, ce qui n'est finalement pas si cher. Et le service, contrairement à l'avis de nos brefs voisins, a été charmant. Bref, une bonne adresse, peut-être plus en hiver qu'en été, pour une pause réconfortante, même si facilement calorique (basse considération diététique). Le défi, c'est de pas racheter des gâteaux à emporter pour le soir en repassant dans la boutique.
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23 mars 2008

Aux Délices du Liban - Libanais - Paris

Ça fait un sacré bail depuis le dernier message... Autant commencer les choses dans l'ordre, on a visité ce restaurant planqué derrière le Panthéon en octobre.

Aux délices du Liban
3, rue de l'estrapade
75005 Paris

Si je me souviens bien, la devanture est pas franchement terrible et la rue un peu déserte mais facilement accessible (la preuve j'ai réussi à trouver sans me planter et pourtant moi, les rues de Paris j'ai un peu de mal). Madame (?) nous amène la carte qu'on lit en grignotant les olives et légumes marinés habituels. On a fini par se décider pour un assortiment de mezze et une bouteille de rosé libanais. Avec un service rapide et sympathique, on reçoit notre vingtaine de petits plats. Aux petits plats froids classiques (taboulé libanais, caviar d'aubergine, hoummos...) et les bouchées à la viande non moins classiques s'ajoutent des mezze moins habituels : ailes de poulet, kefta, foies de volaille au citron... Le tout avec une bouteille de rosé tout à fait satisfaisante. En dessert on trouve aussi les classiques crèmes à la fleur d'oranger (très bonnes d'ailleurs) et café à la cardamome, mais aussi la plus inhabituelle glace au cèdre et aux orchidées. La texture est entre une glace et un sirop d'érable glacé (un peu élastique, disons) mais je la conseille quand même parce qu'elle est très bonne.

Au final un service sympa, des mezze bons et originaux, et une note à la hauteur des autres restaurants libanais (en gros une vingtaine d'euros pour un assortiment de mezze pour une personne auquel il faut rajouter le vin et le dessert).

11 novembre 2007

Mikrokosmos

Deuxième article sur un livre, deuxième livre d'Asuka Fujimori. Mikrokosmos est son deuxième roman et un cadeau que j'ai fait à Shiro.

L'histoire :medium_mokrokosmos_couv

Dans son deuxième roman, Asuka brode autour de l'histoire du Japon. Elle réécrit avec sa verve satirique deux périodes importantes dans l'histoire du Japon : le septième siècle, l'aube de l'empire du Japon et le vingtième siècle, sa chute.

Entre 562 et 645, le clan Soga, composé de personnages tyranniques, fait et défait les empereurs. Il dirige d'une main de fer les grandes lignes de la politique du Japon et impose "la bonne loi" (le bouddhisme), par la force si nécessaire, puis s'éteint peu à peu, consumé par leur propre folie. Hitoshi Soga (1892-1945) clame très haut son ascendance à ce clan toujours craint. Epoux de l'héritière de la fortune Mitsubishi, professeur de logique à l'Université Impériale du Japon, il travaille avec les services secrets à l'élaboration d'une machine à coder mais tout son esprit n'est consacré qu'à son grand oeuvre. Hitoshi Soga cherche à exorciser le passé de son clan de la manière la plus violente qui soit.

La critique

A travers de cette critique cinglante de l'humanité, le bilan est que tout les crimes du clan Soga ne sont guère différents des crimes que commettent les contemporains d'Hitoshi Soga. C'est un bilan sombre et triste mais aucune consolation n'apparaît pour nous convaincre que l'humanité avance et ne commet pas éternellement les mêmes fautes. Les religions "shintoïstes, bouddhistes, aucune différence, tous dans le même sac ! Les premiers nous volent à la naissance, les seconds à la mort.", la politique "il faut bien avouer que la démocratie serait un système vraiment parfait s’il n’y avait pas cet imbécile de peuple pour venir tout gâcher.", tout cela ne peut nous aider à nous améliorer.*

Tout cela est décrit avec humour, les deux périodes sont décrites parallèlement pour aboutir à la même conclusion en même temps. La maîtrise de l'histoire est absolument parfaite. Le langage très cru d'Asuka, nous amenant à un sentiment proche de la nausée, nous amène avec une redoutable efficacité à la conclusion imparable. Que ceux qui n'ont pas réussi à lire Nekotopia, n'essayent même pas d'entamer ce livre. La première phrase fait office d'avertissement.

Mikrokosmos ou le théorème de Soga
Auteur: Asuka Fujimori
disponible en France chez Flammarion (version originale)
1 tome

10 novembre 2007

Nekotopia

J'ouvre la catégorie "bouquins" avec un livre absurde que Shiro et moi avons lu tout les deux il y a quelques temps. L'auteur est Asuka Fujimori, une japonaise, qui écrit directement en français. Nekotopia est son premier roman.

L'histoire :

Dans la grande ville répétitive et verticale, il y avait eu la guerre entre les quatre collines. Mais le Maître (attention à la majuscule) est apparu, il a résolu la guerre, et il a édicté Les Grands Principes : celui de la Verticalité Absolue et celui de la Répétitivité Absolue (attention au majuscules voyons, les majuscules !!!). Le Maître est si puissant et si sage que tout le monde a oublié son nom, il est le Maître et c'est tout. Il a même un conseil, le Conseil du Maître. Dans le Conseil du Maître il y a le Responsable du Protocole du Maître, le Secrétaire du Maître, le Médecin du Maître, l'Avocat du Maître mais aussi la Prostituée du Maître, le Jardinier du Maître, l'Infirmère du Maître (et n'oubliez pas les majuscules!), enfin bref tout ceux qui on un lien avec le Maître. Et le conseil prend des Grandes Décisions, occuper la vie du Maître c'est un travail à plein temps! Il faut décider de ce qu'il va porter, de quelle humeur il est, de ce qu'il va faire etc...Le Maître ne voulait pas du conseil, mais bon si ça leur fait plaisir, peut-être qu'ils le laisseront tranquille. Oui parce que le Maître il commence à en avoir marre, il fait même appel à un psychanalyste (un barbu pouahhh) qui va devenir le Psychanalyste du Maître et être lui aussi au conseil.

medium_nekotopia_couvMais un jour l'Avocat du Maître arrive au conseil avec de graves informations. Oui le maître vient de faire son testament. Son seul héritier sera son meurtrier, et le Médecin du Maître est porteur d'une mauvaise nouvelle :  le Maître va mourir dans les 6 mois. Là, le conseil est face à un grand problème, le Meurtrier du Maître sera tué pour son crime et donc il y aura pas de Maître, mais si il y a pas de Maître c'est la fin du monde, de la ville, de l'amour, de la vérité et du bonheur, donc il faut tuer le Maître, il faut juste trouver comment.

Le Psychanalyste du Maître a une idée, depuis qu'il est le Psychanalyste du Maître, beaucoup de gens sont venus le voir pour régler leurs problèmes, notamment des parents affolés et leur petite fille Asuka. Si Asuka doit voir le psychanalyste ce n'est pas parce qu'elle n'aime pas ses parents, ho non Asuka aime bien ses parents, non elle s'intéresse aux jolies robes, aux rubans comme toutes les petites filles de 10 ans. Le problème pour ses parents c'est qu'Asuka adores expérimenter avec les chats, des chats qu'elle baptise avec des noms de tueurs en séries, de personnages célèbres au destin tragique... Malheureusement les expérimentations d'Asuka ne finissent jamais bien pour les chats, oui quand on essaye de sécher un chat dans un micro-ondes ou qu'on vérifie que les chats retombent sur leur pattes quand on habite au trente-cinquième étage, ben le chat a en général du mal à s'en remettre. Si on arrive à convaincre Asuka de tuer le Maître, elle ne pourra être condamnée. C'est un plan génial!

Mais il y a qu'un problème, c'est qu'Asuka ne veut pas tuer le Maître, ce n'est pas un chat. Alors toute la ville attend un miracle de la part d'Asuka, ce petit geste qui sauvrait tout, toute la ville tente de convaincre Asuka.

La critique :

Auska Fujimori nous plonge dans un conte absurde et cruel. Dans cet univers absurde tous les personnages à part Asuka sont dépossédés de leurs noms, leur identité est réduite à leur fonction, ils perdent toute individualité. Personne dans ce monde absurde ne remet en cause les fondements de leur société, les nouveaux idéaux (ceux du Maître) se superposent juste sur les anciens (ceux durant la guerre) et pourtant tout le monde dans la cité y croit dur comme fer.

Le Maître semble voir la ville avec l'oeil du lecteur, comme nous il ne comprend pas vraiment ce qui se passe dans cette cité; pourtant à la fin de l'ouvrage, le Maître incontesté de la cité est dépossédé de la parole et du moindre pouvoir qu'il a pu avoir, et s'est apparemment réfugié dans une sorte de rêve pour pouvoir supporter l'absurdité de la cité. Malgré cela il meurt seul et pitoyable. Le Psychanalyste lui aussi regarde l'entourage du Maître avec l'oeil étonné et perdu du lecteur cependant, au contraire du Maître, il va très vite s'intégrer à ce milieu et adhérer à la folie ambiante.

Très étrange, très bien écrit, élégant même, satirique, ce livre est mettre dans toutes les mains.

 

Nekotopia
Auteur : Asuka Fujimori
disponible en France chez Flammarion. (version originale)
1 tome

 

29 octobre 2007

La Mère Jean - Bouchon lyonnais - Lyon

Ça faisait longtemps qu'on avait rien posté ici, dites-donc. Faut croire qu'on a plus rien à raconter. D'ailleurs, le resto d'aujourd'hui, on y a été en juillet. Mais sous une pluie torrentielle, et bien heureusement, parce qu'on ne peut pas dire que le menu aurait été aussi tentant en pleine canicule. Pour résumer les faits, nous rentrions d'une ballade désastreuse car très vite interrompue par les intempéries au parc de la Tête d'or, et la maman d'Allan avait décidé de nous traîner dîner dans un vrai bouchon, parce que quitte à faire du tourisme (enfin, à me faire faire du tourisme), ne négligeons pas la gastronomie. La Mère Jean 5, Rue des Marroniers, 69002 Lyon Tel : 04 78 37 81 27 D'abord, l'endroit. Tout petit, décoration authentique (paraît qu'elle a presque pas changé en 50 ans), c'est convivial, certes, et loin d'être intime. Pour caser plus de gens, des plaques métalliques (amovibles) sont posées entre les tables. Jusque là, c'est sympa. Bon, pour les toilettes, c'est à l'extérieur, faut demander la clé au serveur, mais sinon ça va. Pour l'accueil, pas démesurément jovial, mais sympathique, et surtout, que de beaux et jeunes garçons au service. Plaisant pour les yeux, héhé. La cuisine, maintenant. Traditionnelle, forcément. Gâteau de foies, salades de foies de volaille, andouillette, onglet grillé sauce au Saint-Marcellin, tarte aux noix, tarte aux pralines, pour ce qu'on a goûté (ainsi que Saint Marcellin et cervelle de canut, très bons l'un comme l'autre). Sinon rassurez vous, la salade de lentilles, les quenelles, le tablier de sapeur, etc. sont aussi sur la carte. Jusqu'au fromage, un sans faute. La salade est généreusement garnie en foies, la viande est bonne, accompagnée de légumes et gratin dauphinois, le gâteau de foies est super (d'autant meilleur que piqué dans l'assiette d'Allan, mouahaha), bref, un vrai bonheur sauf pour la balance. Le vin aussi est tout à fait honnête. Je serai un tantinet moins dithyrambique sur les desserts, les fonds de tarte ayant un petit goût de brûlé pas très agréable. D'autant moins que lesdites tartes ont ajouté un bémol à un repas par ailleurs bien sympathique. Pour terminer, les tarifs, sur lesquels je vais pas m'étendre puisqu'on m'invitait, haha. Disons qu'ils sont tout à fait raisonnables. Conclusion : un resto convivial, une cuisine généreuse et bonne, une bonne adresse. À condition de réserver.
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19 août 2007

Nodame Cantabile - La version animée

Je vous parle d'un anime sans parler de la version manga, (ni de la version drama en 11 épisodes sortie en 2006 et terminée juste avant la fin de l'anime) parce que je l'ai pas lu (ni vu) et en plus parce que c'est une histoire de musique, alors avec le son, c'est pas plus mal.

C'est même une histoire de musique classique. Parce que le héros, Chiaki Shinichi, est le plus doué en piano des 4ème année de l'université de musique Momogaoka, et en plus il est encore meilleur au violon. Mais son rêve secret est de devenir chef d'orchestre. Mais uniquement si Sebastiano Viera, un chef d'orchestre célèbre qu'il a côtoyé pendant son enfance en Europe, le forme. Qu'est-ce qu'il fait encore au Japon me diriez-vous, ben, c'est que lors d'un voyage en avion pour revenir au Japon il a été traumatisé par un crash. Et le bateau ? Ben pareil. C'est dire s'il est mal parti parce que faire chef d'orchestre ou même musicien en restant sur Honshu c'est pas franchement international comme carrière, et pour avoir des bons musiciens sous sa direction c'est dur aussi.

snapshot20070114150706_smallMais c'est sans compter sur beaucoup de chance et de coup de pouce du destin (et pas que du destin d'ailleurs). D'abord sa voisine, Noda Megumi, est en troisième année et fait du piano, mais en plus elle est pas du tout (mais alors pas du tout) féminine, sa chambre est une décharge publique, et elle ne sait pas du tout faire la cuisine. Chiaki va nourrir et s'occuper de Nodame (son surnom) et en plus il va s'apercevoir que cette fille, classée dans les pires élèves de l'école, est en fait capable de jouer et mémoriser n'importe quoi dès qu'elle l'a entendu une fois, et que, malgré un manque de motivation apparent, elle possède un potentiel énorme.

Ensuite il va redonner le goût de la musique classique à Mine Ryuutarou, violoniste de son état et fils du sympathique restaurateur chinois à coté de l'académie. Apparaît aussi Franz von Stresemann, un chef d'orchestre allemand, qui va diriger un tout nouveau orchestre expérimental qui devra surpasser l'orchestre A de l'université (qui lui ne comprend que les meilleurs éléments). Dans cet orchestre (l'orchestre S) on ne retrouvra pratiquement que les élèves jugés mauvais de l'université, ainsi que Nodame en tant que mascotte, et le percussioniste spécialiste des timbales, à la coupe afro... surprenante, et amoureux de Chiaki, Okuyama Masumi. 02Mais Stresemann est un peu plus passionné par les charmantes hôtesses de bar qui pullullent à Tôkyô et va charger Chiaki de le remplacer régulièrement en tant que chef d'orchestre. Discrètement Stresemann va en fait faire la formation de Chiaki et essayer de convaincre Nodame de faire du piano sa profession, au lieu de devenir institutrice.

Au fil de l'histoire, Chiaki va perdre son arrogance, qui le rendait incapable de diriger l'orchestre malgré son grand talent et le fait qu'il soit quasi-unanimement admiré, et va se rapprocher de Nodame alors que rien ne semble les rapprocher à part le voisinage et les cours de piano. Leur relation est d'ailleurs bien souvent hilarante, elle s'accroche à lui, et lui, bien qu'il s'en fiche royalement, ne peut en quelque sorte pas s'empêcher de suivre le mouvement. Ce qui attirera les foudres du génialissime et surtout déjanté (voire idiot et/ou surexcité) Masumi, horrifié de voir Nodame s'accrocher à "son Apollon". L'humour est bien l'une des grandes composantes de Nodame Cantabile, notamment par ses personnages. Nodame04Nodame, ses jours d'affilée sans shampooing, sa tendance confirmée pour le désordre, évoque un peu le contraire de la "fille normale et idéale", et pourtant, aussi étrange qu'elle soit, elle et ses exclamations style "gyabo!" ou "mukyaa!", elle reste attachante et, surtout, super marrante.

Mais s'il est très drôle, Nodame Cantabile sait aussi être plus sérieux en abordant le thème de l'avenir de ces étudiants (un peu comme dans Honey and Clover mais en bien moins sérieux et problématique, ceci dit - non que Honey and Clover soit prise de tête, mais un poil moins léger); Chiaki, malgré son talent, n'arrive pas à appréhender sa future carrière à cause de son blocage envers les transports, Nodame, elle, veut devenir institutrice alors que son entourage l'incite à travailler davantage pour viser une carrière internationale, et tous sont confrontés à leurs envies, leurs projets... à une période où il leur faut faire des choix. Comme dans beaucoup d'anime, on retrouve la thématique de tout faire pour réaliser ses ambitions et ses rêves, de personnages qui travaillent d'arrache-pied pour se mettre à la hauteur de leurs ambitions.

La part de musique est, évidemment, très importante, et selon les épisodes, on a droit à des morceaux plus ou moins longs de pièces classiques, de Mozart à Debussy en passant par Rachmaninov ou Chopin. Ça donne presque envie de s'y (re)mettre.

nodame_cantabile_chiakiLe dessin est proche de Honey and Clover, les tons et les traits sont doux, et le tout, malgré un bugdet manifestement pas énorme, a un rendu pouvant être très lumineux. Les morceaux choisis pour les concerts sont très bien choisis (quoique ultra-connus en moyenne, mais bon entre Shiro et moi les morceaux pour violon, piano et pour les orchestres on connaît un peu, c'est peut-être pour ça qu'on les connaissait tous). Les images illustrant les émotions issu des morceaux sont en général belles aussi. A noter qu'au début les animateurs ne faisait pas bouger du tout les instruments lors des scènes de concert et de répétition. Mais au fur et à mesure ils ont recréé les mouvements et honnêtement, ils ont bien dû bosser des heures dessus, parce que les mouvement sont très bien rendus. Sans un être un monument de l'animation, Nodame est un anime visuellement assez agréable.

En bref, un bon anime, rafraîchissant, drôle. Il paraît que le drama est bien plus intéressant et hilarant, mais l'anime est déjà pas mal du tout.

138_2

Nodame_Cantabile___07___16NODAME CANTABILE - のだめカンタービレ

Nombre d'épisodes : 23
Durée des épisodes : 25 minutes

Année : 2007
Réalisateur : Kenichi Kasai
Auteur : Tomoko Ninomiya
Chara-Design : Shuichi Shimamura
Musique : Suguru Matsutani
Studio : J.C. Staff

Opening Theme: "Allegro Cantabile Sound" par SUEMITSU & THE SUEMITH
Ending Theme 1: "Konna ni Chikaku de..." par Crystal Kay (ép. 1 à 12)
Ending Theme 2: "Sagittarius" by SUEMITSU & THE NODAME ORCHESTRA (ép.13 à 23)

19 août 2007

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